Conseil Municipal du 6 Avril 2009

13 avril 2009

logo_nv_centre Le Maire de Conflans Sainte-Honorine semble se formaliser que l'opposition n'approuve pas sa politique.

Quelle surprise que la démocratie ait droit de cité au moins au conseil municipal.

Pour rappel c'est pour cela qu'il y a des élus d'opposition en charge de contrôler pour l'ensemble des électeurs l'action de la majorité municipale. Il est vrai que parfois non seulement nous ne sommes pas d'accord avec l'action de la mairie mais nous ne voyons pas de cohérence d'ensemble comme dans le cas de la politique culturelle qui ressemble plus à une accumulation d'initiatives sans liens entre elles.

Alors désolé monsieur le maire de penser que nous avons un rôle dans le fonctionnement de la démocratie locale.

Un premier avenant pour les "fameux" parkings a été proposé au vote. Non seulement il y a déjà des surcoûts liés à des demandes supplémentaires où des imprévus, ce qui peut se comprendre mais aussi une prise en compte des changements de tarifications.

On constate donc que contrairement à ce que le maire affirmait il y a peu, tout peut se renégocier et en particulier la fameuse demi-heure gratuite que réclame à juste titre les commerçants de la ville.

On a demandé au conseil municipal de confirmer dans les conditions actuelles le principe du parking payant.

Le groupe EPC n'a pas approuvé cette délibération et le Nouveau Centre a résolument voté contre.

Concernant le vote des indemnités des élus nous constatons qu'une indemnité a été votée au président du Conseil Régional qui brille par son absence au conseil municipal et qui peut difficilement par sa fonction avoir une activité réelle comme élu municipal avec une délégation. Sans vraiment comprendre la raison qui motive Monsieur Huchon, nous pensons qu'il est temps et pour tous les partis politiques d'ailleurs d'en finir avec ces pratiques de cumuls.

Pour cette raison le Nouveau Centre a voté contre.

Un vœu a été présenté sur le problème de la suppression de la taxe professionnelle. Le vœu dans sa forme est une copie d'un tract du parti socialiste à but purement politique. Il met en évidence néanmoins un problème de mise sous tutelle des collectivités locales par un état jacobin qui a du mal à accepter une vraie décentralisation. Au lieu de cette "déconcentration", le gouvernement devrait réformer en profondeur la fiscalité locale en permettant à ces mêmes collectivités d'avoir la liberté de gestion liée à leur légitimité démocratique et donc de gérer et percevoir leurs propres impôts. La véritable décentralisation ne verra le jour que dans ce cadre.

L'ensemble des élus municipaux partage sur le fond cette vision ce qui est un fait assez rare pour être mentionné.